Il y a tout juste 20 ans, il disputait son 1er Open de Paris. Entre-temps, il a été 2 fois champion du monde (2010, 2012) et a remporté… 8 médailles d’affilée aux Championnats du monde (de 2002 à 2016).

A 39 ans, Antonio Diaz continue d’illuminer les compétitions de son sourire et de sa gentillesse et est, à ce jour, qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Il a rencontré Michaël Milon, vécu les débuts d’Aghayev, affronté Kiyuna, adore Suparinpei… Il nous en parle. C’est l’interview Hajime !

Par Ludovic Mauchien / Photos : Kphotos / DR


Il a commencé sa carrière dans un temps que les moins de 20 ans n’ont pas connu. Un autre temps, où les héros se nommaient Abe et Milon en Kata, Otto, Biamonti, Leal… en Kumite. Depuis, le XXe siècle s’en est allé, la notation aux points aussi. Lui, il est toujours là. C’est le dinosaure du circuit international.

A 39 ans, Antonio Diaz continue d’écumer les tatamis du monde entier. Et plutôt bien même, puisqu’il est à l’heure actuelle 6e du ranking et, surtout, 3e non japonais, donc qualifié pour les Jeux olympiques, l’unique raison pour laquelle il a continué sa longue et riche carrière.

Le Vénézuélien Antonio Diaz aurait pu s’arrêter sur son 2e titre mondial, à Bercy, en 2012, devant 15 000 spectateurs. Le plaisir l’a alors emporté. Après s’être frotté à Michaël Milon, Luca Valdesi, il a confronté son Kata à Ryo Kiyuna. 3e aux Mondiaux 2014 et 2016, il allait s’arrêter quand le Karaté est devenu olympique. Un tel champion ne pouvait pas manquer une telle aventure.

Nous l’avons croisé lors du K1 de Madrid fin novembre, où il était accompagné de sa femme et de son petit bébé. Il a ouvert le ban pour notre nouvel interview Hajime. Suparinpei ou Chatanyara ? Michaël Milon, Damian Quintero ou Ryo Kiyuna ? Rafaël Aghayev ou Luigi Busa ? Kihon or Kata ?... Il dit tout…