18 participations en Premier League, 14 médailles dont 10 en or. 3 championnats du monde, 3 finales, dont une gagnée (2016) plus 3 titres par équipe (2014 à 2018). N°1 mondial des +84 kg, 2e du ranking olympique des +75 kg, l’Iranien Sajad Ganjzadeh est d’une régularité incroyable au plus haut niveau. Son titre mondial en 2016, ses 3 finales mondiales d’affilée, ses adversaires… Episode 1 de l’interview d’un cador du Karaté mondial.

Par Ludovic Mauchien / Photo : Kphotos


Sajad Ganjzadeh, c’est la force tranquille. A le croiser, on pourrait même se demander s’il s’agit d’un très grand champion, d’un athlète de haut niveau. Une fois qu’on le voit sur un tatami, on comprend vite ! Vitesse, précision, technique, force mentale… L’Iranien possède tout l’arsenal du très haut niveau. Il en a profité pour se forger un palmarès d’enfer.

A tout juste 28 ans (depuis le 4 janvier), il est triple finaliste mondial chez les lourds. Dominé par le champion du monde en titre, le Turc Erkan, en 2014, il devient champion du monde en 2016 avant d’être dominé par Horne en 2018, à Madrid. Si l’on ajoute les 3 titres remportés par équipe, Sajad Ganjzadeh, c’est 4 médailles d’or mondiales sur 6 possible en 3 éditions, 6 finales sur 6 possible !!! C’est bien simple, même Rafaël Aghayev n’a pas disputé 3 finales de championnats du monde d’affilée.

En 2019, il est monté à 7 reprises sur le podium d’un Karate 1, pour 4 victoires, et a été 3e des Championnats d’Asie. N°1 mondial, il pointe à la 2e place de la standing olympique, derrière le Turc Aktas, juste devant son compatriote Zabiollah Poorshab, certainement son adversaire le plus dangereux pour la qualification olympique. Seuls 600 points les séparent. Avant cet Open de Paris Premier League, il reste sur 3 finales (Moscou) dont 2 victoires (Madrid et Santiago).

Pour le 1er épisode de cet interview que Sajad Ganjzadeh nous a accordé, le champion iranien revient sur son titre de champion du monde, ses finales, ses adversaires…