Comptant parmi les 5 Français à pouvoir se qualifier aux Championnats du monde via le tournoi de qualification qui se tient à Paris, Amine Hellal, médaillé de bronze aux Europes 2024, représente une chance solide de qualification.
Issu de la région parisienne, le jeune Tricolore aborde ce tournoi sereinement.
Par Florian Fournier / Photos : Denis Boulanger
Quelle est ton état de forme ?
Je suis dans une bonne période. Avec le staff de l’équipe de France et mon club je m’entraîne deux fois par jour. Olivier Beaudry, qui me suit depuis le début, continue de me préparer avec des entraînements personnalisés et tout se déroule à merveille. J’ai aussi l’appui et le suivi de Cherif Tadjer qui me permet d’évoluer et de m’affûter parfaitement avant cette échéance.
Tu as fais ton retour à l’Open de Liège, quels enseignements en as-tu tiré ?
C’était une compétition de reprise, je n’avais pas d’attente particulière. Le but principal de la compétition était de faire plusieurs combats pour retrouver le rythme et l’ambiance d’une compétition.
Sur quoi as-tu axé ton travail pour préparer ce tournoi de qualification ?
Avec Olivier et Cherif, on a axé le travail sur la réactivité et la prise d’erreur. Ce sont les points les «plus faciles» à mettre et, dans un combat, ils sont importants. A ce niveau de compétition, il faut sanctionner chaque erreur de l’adversaire pour se rendre la tâche facile et prendre toutes les opportunités.
Comment gères-tu cette dernière chance de qualification ?
Je n’ai pas de pression particulière. Je prends ça comme toutes les autres compétitions et l’objectif reste le même à chaque fois : aller au bout. Bien entendu que ce tournoi est un grand événement mais ça ne change rien à ma façon de me préparer ou d’aborder la compétition. J’ai ma routine pour toutes les compétitions quelque soit l’enjeu et je la garde.
Que cela change-t-il d’être à Paris ?
C’est un plus. Je serai survolté. Il va y avoir mon entourage, c’est une salle que je connais bien où j’ai mes repères, donc forcément, cela va être utile.
Les supporters seront présents, ils seront derrière moi. Je dois les rendre fiers.
Où te situes-tu par rapport au top 3 mondial ?
Honnêtement, je pense que je ne suis pas loin. Dans le sens où mes affrontements avec le Turc et le Grec sont très serrés. Pour le moment, la différence se fait au niveau de l’expérience. C’est le point majeur qui me sépare de ce duo. Je parle de duo car je place le Japonais, Hashimoto au-dessus des deux autres.
Quel avenir pour ta saison en cas de non qualification ?
Mon avenir sera le même peu importe le résultat. Bien entendu, si je me qualifie pour les Championnats du monde, cette échéance sera majeure dans ce début de saison et je me donnerai à 1000% pour y performer mais ensuite cela ne change rien à la saison.
Il faudra reprendre le cursus de sélection pour gagner sa place et pour participer aux autres événements.
