Le Premier League d’Istanbul 2021 débute demain vendredi 12 (jusqu’à dimanche). 1er Karate 1 depuis un an, il est bien plus qu’une simple remise en train, c’est la 1ère étape de la dernière ligne droite menant aux JO, même s’il n’entre pas dans la qualification olympique.
A moins de 5 mois des Jeux, tester sa distance, goûter ses sensations, humer la compétition, la vraie, observer l’opposition. Y a du challenge pour les champions ! Ils sont tous annoncés à Istanbul, ou presque, le Japon, l’Angleterre et la France ont décliné l’invitation. Enjeux et tirages au sort.
Par Ludovic Mauchien / Photo : Kphoto
Aller à Istanbul est toujours une fête. Cette année, un peu moins. Pour ce 1er Karate 1 Premier League depuis Salzbourg en février 2020, l’heure est à la bulle sanitaire renforcée. Test PCR avant de prendre l’avion, nouveau test en arrivant, obligation de loger dans l’hôtel officiel, interdiction de sortir de ce même hôtel, l’enceinte accueillant le tournoi se situant en son sein. De toute façon, les restaurants sont fermés et ne fonctionnent qu’en livraison. Absence de spectateurs et nombre limité de personnes en salle d’échauffement lors du tournoi. Au retour, isolement obligatoire de 7 jours pour beaucoup, dans le meilleur des cas car le risque zéro n’existe pas. Les conditions, au demeurant normales vu la conjoncture sanitaire, sont draconiennes.
Mais humer de nouveau l’odeur de la compétition, la vraie, s’exercer au plus haut niveau à quelques mois de JO de Tokyo, après un an sans tournoi, cela valait bien un petit détour par le Bosphore. D’ailleurs, quasiment tout le monde est annoncé, Japon, Angleterre et France exceptés.
Concernant la France, l’Agence Nationale du Sport (ANS) déconseille fortement d’engager une équipe hors territoire national si le tournoi n’est pas directement concerné par la qualification olympique. Mais certains se sont engagés sous la bannière de leur club, à l'instar de Farouk Abdesselem.
Le K1 d’Istanbul, qui remplace au pied levé Bakou pour l’organisation, n’est pas inclus dans le parcours de qualification olympique. Mais il est important à plus d’un titre. Personne n’a jamais vécu une telle situation par le passé. Impossible donc, d’anticiper, de prévoir, de s’inspirer de jurisprudence. La gestion des athlètes était et est une inconnue. De plus, l’entraînement a été diversement planifié selon les pays et les situations sanitaires en cours. Certains ont continué à s’entraîner presque comme si de rien n’était, d’autres ont levé le pied.
Ce Karate 1 d’Istanbul va donner aperçu des forces en présence à moins de 5 mois des Jeux. Va-t-il y avoir une importante disparité de condition physique selon les nations ? Pour les athlètes, il s’agira avant tout de profiter de cette atmosphère unique d’une compétition internationale, de retrouver des sensations de distance et de timing, voire de se placer mentalement. L’histoire recommence…
LE PROGRAMME
Vendredi 12 (9h-22h heure d’Istanbul) : Kata F, Kata par équipe H, -60 kg, -67 kg, -75 kg, -50 kg, -55 kg
Samedi 13 (9h-22h) : Kata H, Kata par équipe F, -84 kg, +84 kg, -61 kg, -68 kg, +68 kg
Dimanche 14 (9h-18h30) : 3e place et finales
LES PRINCIPAUX ENGAGES
-60 kg
Crescenzo
Samdan
Saymatov
-67 kg
Elsawy
Figueira
Uygur
Pokorny
Tadissi
-75 kg
Aghayev
Busa
Eltemur
Scott
-84 kg
Aktas
F Abdesselem
Kvesic
Poorshab
Isakau
+84 kg
Arkania
Ganjzadeh
Horne
Jacquet ?
Kata M
Busato
Diaz
Heydarov
Sofuoglu
Quintero ?
-50 kg
Bahmanyar
Ozcelik
Plank
-55 kg
Cardin
Messerschmidt
Terliuga
Yakan
Kumizaki
-61 kg
Coban
Grande
Jumaa
Prekovic
-68 kg
Buchinger
Abdelaziz
Matoub
Quirici
Semeraro
Zaretska
+68 kg
Chatziliadou
Kneer
Hocaoglu
Kata F
Sanchez
Eltemur
