Championne du monde 2014, championne d’Europe 2019, Alizée Agier est l’une des Tricolores les plus régulières du circuit. Avant le TQO, la championne française se veut confiante et reste concentrée sur son karaté.

Par Florian Fournier

Photo : D.R


Qu’as-tu retenu des Championnats d’Europe pour aborder le TQO ?

On s’est focalisé sur le positif. Ce n’est pas à quelques jours du TQO que nous allons révolutionner mon karaté. Les « Europes » se sont joués sur des détails et c’est dessus qu’on travaille au quotidien. Je suis concentrée maintenant sur le TQO et il faudra répondre présente le jour J.

Tu vas combattre contre des filles que tu ne connais pas forcément, comment prépares-tu cela ?

C’est vrai que la réunification des -68kg et +68kg va faire que nous allons combattre contre des adversaires inhabituelles mais cela est valable pour tout le monde. On prépare ces combats avec de l’analyse vidéo et, aux test-matchs, j’ai pu en affronter quelques-unes ce qui me permet d’être fin prête pour la compétition.

Est-ce un avantage pour toi d’être à la maison ?

C’est un plus. Coubertin est une salle que j’affectionne particulièrement mais cela ne fait pas tout. Le plus important est de répondre présent le 13 pour aller aux JO.

Que penses-tu du format olympique sous lequel vous allez combattre ?

Ca va être une longue journée, je vais prendre combat après combat et pas me laisser distraire par des calculs. Physiquement et mentalement, ca risque d’être éprouvant donc on ne peut pas s’éparpiller sur d’autres terrains. Il faut rester focus.

Un mot sur ton statut de favorite ?

Je n’y pense pas spécialement. Je dois faire mon karaté et continuer ma route même après les titres que j’ai pu avoir. C’est sûr que c’est un plus, cependant je reste fixer sur mon objectif et ce genre de chose, je n’y prête pas attention.

 

Présentation vidéo