Il est plus que jamais le n°1 mondial. Il a démontré toute sa vista et son aisance encore une fois à Rabat (6-8 avril), n’en déplaise à certains. Quatre Premier League, quatre podiums, dont deux victoires, à Dubaï et, donc, celle qu’il vient de s’adjuger au Maroc. En finale, Rafaël Aghayev (-75 kg) s’est défait de l’Ouzbek Otabolaev notamment grâce à un Mawashi Jodan (3-0) dont il a le secret.

Par Ludovic Mauchien à Rabat / Photos : K-Photos


 

« Je ne suis pas quelqu’un de très émotif. On ne voit donc pas forcément mes émotions sur mon visage mais je suis très heureux de ce succès. Les victoires, dans mon cœur, reconstruisent et renforcent mon esprit et mon corps. C’est mon job, j’essaie donc de le faire le mieux que je peux. Je n’avais pas pour autant préparé de tactique spéciale pour cette finale car j’analyse continuellement mes adversaires. Je n’avais combattu qu’une seule fois contre Otabolaev, lors des éliminatoires des Championnats du monde 2016. Cette fois-ci, cela a été plus dur de le battre. Je me sentais bien, très relâché, avant cette finale, mais lui aussi. Le plus difficile était de ne pas faire d’erreur. S’il avait été plus fatigué, cela aurait été plus facile ».